mardi 17 décembre 2013

Extrait 6 Abîmes, et...(Il est à peu près minuit et l’aurore se lève.)

Un silence si profond laissant de la place à la résonance de ses propres mouvements au creux de sa tête. Un de ces silences qui laissent de la place aux divagations de l’esprit. Et cette fumée qui sort de ses narines, pourtant, elle résiste. Ce froid lui est familier. Nous sommes à Noël. Elle se dirige vers le cimetière avec ses bougies. C’est la coutume ici. A Noël, on visite ses morts en leur apportant de la lumière. Aucune tristesse, bien au contraire. Dans cet univers gelé, la lumière est sacrée. Sacrée comme ces ondes vertes qui ondulent formant un rideau dont les franges verticales attisées par le vent se gonflent de lumière puis perdent progressivement leur éclat ondulant de nouveau d’Est en Ouest pour se transformer en spirales. C’est à ce moment précis que ce vert si vif prend soudainement des couleurs mauves. Il est à peu près minuit et l’aurore se lève.©Abîmes, et...S.E


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