Au fil de ... Sandra . E

Ma vie est tissée de plusieurs fils : Journalisme, Communication, cinéma, théâtre et écriture. J'ai pris le risque de quitter un métier à responsabilités. Depuis, je fais vivre des personnages en les couchant sur papier ou en les incarnant sur scène. Ce choix m'a donné du fil à retordre mais j'ai trouvé dans les mots et leurs différentes expressions, mon fil d'Ariane.

mardi 7 février 2017

Pour la St Valentin : Offrez - lui une histoire d'amour...

Pour la St Valentin : Offrez - lui une histoire d'amour...

Teaser du roman : http://youtu.be/vaZTOUmysPw
Editeur : http://www.edilivre.com/abimes-et-1e745a505b.html
Page Facebook du roman : https://www.facebook.com/AbimesEtRomanSandraSiloeEvek
Publié par Sandra-Siloë Evek à 09:57 Aucun commentaire:
Envoyer par e-mailBlogThis!Partager sur XPartager sur FacebookPartager sur Pinterest
Articles plus récents Articles plus anciens Accueil
Inscription à : Articles (Atom)

Archives du blog

  • ►  13 (7)
    • ►  déc. (7)
  • ►  14 (19)
    • ►  avr. (3)
    • ►  mai (2)
    • ►  juin (2)
    • ►  août (2)
    • ►  sept. (3)
    • ►  oct. (1)
    • ►  nov. (3)
    • ►  déc. (3)
  • ►  15 (10)
    • ►  janv. (1)
    • ►  févr. (2)
    • ►  avr. (2)
    • ►  juin (1)
    • ►  juil. (1)
    • ►  août (1)
    • ►  oct. (1)
    • ►  nov. (1)
  • ►  16 (8)
    • ►  janv. (1)
    • ►  févr. (1)
    • ►  mai (1)
    • ►  juin (1)
    • ►  déc. (4)
  • ▼  17 (3)
    • ▼  févr. (1)
      • Pour la St Valentin : Offrez - lui une histoire d'...
    • ►  juil. (1)
    • ►  déc. (1)
  • ►  18 (3)
    • ►  janv. (1)
    • ►  nov. (2)
  • ►  19 (3)
    • ►  avr. (1)
    • ►  nov. (1)
    • ►  déc. (1)
  • ►  20 (1)
    • ►  mars (1)
  • ►  21 (3)
    • ►  mars (2)
    • ►  nov. (1)
  • ►  22 (1)
    • ►  févr. (1)
  • ►  23 (2)
    • ►  août (2)
  • ►  24 (2)
    • ►  mai (1)
    • ►  nov. (1)

Au fil d'un regard...

Au fil d'un regard...
Sandra.E

Translate

CV de compétences (Français)

OBJECTIFS DE CARRIÈRE : Allier mes compétences en communication culturelle, communication non verbale, PNL et techniques d'appui au discours, journalisme, théâtre, et écriture dans le but d'accompagner des personnes vers la réalisation de soi avec plus d'assurance. Ayant développé ces dernières années des techniques d'Art thérapie associées à des routines quotidiennes de bien être/santé au naturel, j'associe ces pratiques pour guider vers le développement personnel, la quête de sens.


Expérience professionnelle et compétences développées

Rédiger

  • Rédaction d' un 1er Roman " Abîmes, et...", édition prévue 1er trimestre 2014,

  • Rédaction des chroniques psychologiques sur les relations humaines , 2012/2022.

  • Ateliers d'écriture pour le théâtre (tous niveaux / adultes et enfants), 2011-2019

  • Rédaction de chroniques et articles culturels " Label Bleu " Marseille, 2000,

  • Critiques de films pour " 7ème Art association ", Marseille.1997 .

Interviewer

  • Chroniques radio/ section culturelle pour : Radio Grenouille, JM, Radio France Provence,

  • Interviews acteurs et réalisateurs / Critique Cinéma , 7ème Art Association,

  • Entretiens avec des organisations culturelles pour communication évènementielle, Journal Label Bleu, 2000/2001.


Communiquer - Parler en public - Relation-Presse

  • Performances en public via le théâtre, la télévision et le cinéma /comédienne, 2010.2019

  • En charge des campagnes de communication : relation-presse, petites annonces, création de sites web, bulletins d'information, gestion et animation des réseaux sociaux,

  • Positionnement /création/développement d'identité de marques :
    Élaboration de slogans accrocheurs, dénomination de marques, développement de contenus,

  • Gestion des tâches de rédaction des brochures, élaboration de plans de marketing, pour le Groupe Rotation, Aix-en-Pce, 2008-2009,

  • Création d' affiches, panneaux d'information, brochures, relations-presse et conférences publiques, JP Coste centre communautaire et culturel, Aix-en-Pce, 2007.

  • Communication artistique interne pour A.Vitez Festival de théâtre. Aix-en-Pce, 2006.

  • Conseils en communication aux PME et accompagnement des particuliers, start-up. ADREP Aix- Gardanne, 2004-2005.

  • Conseil en image, communication verbale et techniques d'appui au discours. (en libéral) « Subl'Image». Aix -en- Pce, 2002

  • Gestion de la communication interne et externe, développement d'un site web, conception de logos pour un groupe d'agences de voyages : Orsud. Marseille, 1999.

  • En charge de la communication interne : gestion des artistes, brochures publicitaires pour une agence de production des spectacles. SMP. Marseille, 1998.

  • Attachée de presse. Société Agora. Paris, 1998.


Création - Organisation – Formation


  • Soutien à la formation de PME et start-up (communication et gestion ) : ADIE Marseille, 2003

  • Création et gestion de conférences sur la communication non verbale et soutien technique à la parole pour les gestionnaires. Subl'Image entreprise.

  • Responsable de l'élaboration de concepts créatifs de la marque ZenTicket.

  • Écriture, création, organisation et animation d'ateliers et stages pour le théâtre. 2010.2019, (tous niveaux / adultes et enfants),

  • Création et animation d'ateliers d'écriture : bases (grammaire, orthographe, ponctuation...) lettres, poèmes, scénario, romans... (tous niveaux / adultes et enfants), 2010,2019.


Cursus Universitaire

  • 2006/2007 : I.U.F.M Aix-en-Pce (en cours du soir et stages en écoles),

  • 1997 : études supérieures en Information-Communication " Culturelles " diplôme en Ingénierie et Maîtrise - mention très bien - Université d'Aix -Marseille,

  • 1995-1996 : Licence en ingénierie de l' information et de la communication. Université Aix/ Marseille,

  • 1994 BTS communication et actions publicitaires. E.Mounier. Grenoble.


Langues et compétences informatiques


• Français: (langue maternelle)

• Anglais (courant) : niveau B2

• Italien (courant)

• Espagnol ( familier )

• Maîtrise de Microsoft Office dans les environnements PC /

Connaissances en informatique : Word / Publisher/ Adobe Photoshop, Quark Xpress...
• compétente dans la recherche sur Internet,
• développement des réseaux sociaux.


Activités extra-professionnelles


  • Sports : natation, plongée, randonnées, danse contemporaine, yoga.

  • Passions : Voyages ( découvertes humaines et culturelles ), théâtre, cinéma, écriture, peinture, musique, DIY, déco, fabrication de produits de soins naturels, étude des plantes sauvages et de leurs vertus ...

Sandra.E

Sandra.E
Photo : MF Nelaton

CHRONIQUES EN VRAC


Les âmes seules (17 sept 2012)

J'ai observé que beaucoup parlent d'amour pour éviter de parler de leur solitude, de leur vide. Ils disent qu'ils recherchent l'amour alors qu'ils cherchent simplement à combler leur solitude. A mon sens, ils se trompent. Ils trompent inconsciemment ceux à qui brusquement ils parlent d'amour.

L'amour est un sentiment trop noble pour que l'on galvaude son nom. La recherche ne doit pas être un placebo à la solitude. L'amour se construit, se vit. Il ne se fantasme pas. On ne se l'approprie pas et on ne l'impose pas non plus. Il s'impose à nous sous une forme de réciprocité. Le chercher est inutile. Sa course est bien plus rapide. Son élan bien trop puissant. Les hommes sont plus enclins à ce penchant, sans pour autant tomber dans la facilité de la généralisation. Ils supportent moins la solitude, la rupture, le sentiment d'échec surtout. Alors ils doivent recommencer vite pour se guérir. Passer d'une histoire à l'autre est plus commun chez les hommes. Les femmes souvent, prennent le temps de se retrouver, se ressourcer, faire le vide, le calme dans leurs vies. Panser leurs blessures, repenser leurs erreurs, en prendre conscience, en tirer des leçons. Certains hommes ont ce courage de la rupture mais ensuite refusent toute autre histoire sérieuse par peur de reproduire cet échec et accumulent les histoires d'un soir. D'autres ne s'en remettent jamais et restent seuls sans vision d'avenir ou en la rêvant sans pour autant agir pour l'obtenir. Rares sont les hommes qui prennent la décision de partir, briser le couple sans avoir une porte de sortie prévue, anticipée. Une nouvelle histoire engagée, consolatrice. Un pansement à leurs échecs. C'est sur ceux susceptibles de partir seuls tout en prenant du recul sur leurs échecs ou attitudes et capables d'envisager un futur différent et positif en posant des actes pour l'obtenir qu'il faudrait tomber, se concentrer, laissant les autres de côté. Certains diront que la femme est moins lâche, plus entière. La femme pense beaucoup, prévoit, anticipe. C'est son rôle ancestral de femme, de mère, ce conditionnement peut-être ? Le terme « sans prise de tête » est largement employé par les hommes, tout comme celui de « simplicité ».

Hors cette simplicité là, dans leurs langages est synonyme du fait même de ne pas se prendre la tête uniquement. Cette simplicité n'existe pas réellement. L'être est compliqué par nature. La cohabitation entre deux êtres différents l'est encore plus. Pour vivre simplement ne faudrait-il pas vivre seul ? La solitude ne doit pas être vécut comme une souffrance mais comme un moyen de se trouver. On ne se trouve pas dans l'autre. On se trouve lorsque l'on est face à soi-même, dans le calme. La réflexion intérieure n'est alors pas obstruée. C'est alors une fois que l'on s'est trouvé que l'on peut se construire avec l'autre. Cet autre, celui qui ne nous complète pas forcément mais qui s'accorde avec notre Moi profond. Celui qui ajoute mais ne soustrait jamais. L'union de deux êtres ne peut être envisagé comme une complétude qu'à partir du moment où déjà, les deux êtres réunis sont entiers, vrais, ne trichent pas. Alors ils s'acceptent et créaient ensemble quelque chose de nouveau. Quelque chose ne représentant pas un manque que l'on comble mais au contraire un nouvel espace, une autre entité représentant la complétude du cercle, l'infini des possibles. La meilleure métaphore visuelle pourrait être ce huit représentant l'infini. Cette union de deux cercles ouverte à l'infini, à tous les futurs.

La fusion (30 sept 2013)

La fusion (30 sept 2013)

Et puis, il y a ceux qui comblent leurs échecs par la recherche de la fusion. Qu'elle soit amoureuse ou amicale, la fusion est dangereuse. Il y a identification, intérêt exacerbé, projection puis, plus grave : la personne en recherche essaie petit à petit, insidieusement, le plus souvent, d'écarter le cercle des proches de la personne sur laquelle elle a jeté son dévolu. Celui que l'on appellera ici « le fusionneur » (pouvant être de genre masculin ou féminin) s'intéressera à tout ce que fait le « fusionné », ses passions, ses confidences, ira toujours dans son sens de peur de perdre ce lien. Alors bien-sûr pour le fusionné c'est agréable de sentir cette présence constante, cette écoute, ce soutien. Pourtant à un moment, si le fusionné ne se rend pas compte que cet intérêt, ce lien intrusif ne pose pas de bases simples d'indépendance alors très vite, il sera isolé. C'est le principe employé par les sectes, les gourous. Les personnes véhiculant un positivisme exacerbé sont souvent celles qui cachent un manque personnel, une quête ratée, une solitude souvent liée à une rupture récente... Ces fusionneurs sont en fait des gens dispersés, cherchant à se faire aimer. Recherchant un but, un intérêt, une utilité puisqu'à leurs yeux, la leur, leur a été enlevée. Oui cette fusion est dangereuse dans toutes les formes de sentiments. Aimer ou comprendre l'autre uniquement pour se panser soi-même n'est qu'un placebo pour le fusionneur et un danger intrusif se réclamant d'exclusivité pour le fusionné qui petit à petit perdra les vraies relations, honnêtes au profit d'une impression de complétude avec son fusioneur. Bien-sûr, ceci est un leurre, une technique d'isolement. Les comparaisons sous-entendues de réactions à avoir, lesquelles devraient toutes être empathiques et en accord avec le fonctionnement du fusionné. L'honnêteté, la franchise n’apparaissent plus mais à contrario, le fusionneur empathique et conciliant arrive à faire passer l'entourage sincère pour un amas de personnes jalouses, négatives, auto-centrées. Il faut au fusionné beaucoup de recul pour comprendre que son entourage ne veut peut-être que son bien en lui montrant la réalité en face et que sa démarche n'est en rien perverse. Il faut du temps au fusionné pour se rendre compte que l'intérêt et l'omniprésence de son fusionneur est en fait pesante et intéressée. La fusion est comme la passion, dangereuse. Elle enflamme et l'incendie soudain est violent. Pourtant, il nous fait nous sentir vivant, là est le piège. Mais qu'en est-il de l'après ? De ce désert de cendres, de ce vide brutal quand l'autre s'est lassé, qu'il a trouvé une autre « proie » ou comblé son propre vide par l'amour de quelqu'un d'autre ? Là, la distance s'installe et le fusionné se rend compte que ses proches de longue date et leurs avis, leur présence manquent. Les proches, de leur côté doivent alors digérer, pardonner ce rejet de leur amitié et ça n'est pas aisé. Ces derniers étant d'abord passés par une phase de culpabilité : Peut-être n'ont-ils pas été à la hauteur ? A une phase de colère : De quel droit leur ami(e) les comparent-ils à quelqu'un d'autre dans un autre contexte ? De quel droit leur a t-on reproché de ne pas être l'autre, celui qui acquiesce, qui écoute, mieux sans être critique ? Se sentir comparé à ce schéma de fusion non inclus jusqu'ici dans les relations établies de longue date. Les proches qui sont restés là dans l'ombre, présents, toujours au cas où et observant les manipulations à leur encontre. Ces proches finiront par pardonner, accepter. Car ça fonctionne comme cela lorsque l'on est proche mais que l'on se garde de la fusion. On ne reste pas longtemps offusqué d'un rejet. On cherche la raison puis on la pardonne. Contrairement à cela, le fusionneur considère l'éloignement comme un évincement et ne donne plus suite. Il repart en quête, fermant définitivement la porte, s'apprêtant à en ouvrir une autre.

Chronique d'un manipulateur pervers narcissique.


Elle est partie, sans même un regard, sans même se retourner. Sa silhouette tout comme elle, ont disparu de sa vision, de sa vie.

Il reste là en suspens quelques instants essayant de se souvenir de la raison pour laquelle ils en sont arrivés là. Puis, rapidement, les pensées enchaînent déjà sur son prochain plan d'attaque, son prochain rendez-vous.

A vrai dire, il en a plusieurs de prévus. Il lui faut trouver un moyen de pouvoir jongler. C'est uniquement ce jeu là qui l'intéresse, comme un défi qu'il se lance, seulement le jeu.

Dans cette danse, les humains, hommes comme femmes ont très peu d'importance, ils n'y prennent que peu de place. Seule la stratégie compte. Il a toujours agit comme cela. Tellement, qu'il ne sait plus si ce fonctionnement est conscient ou non. Automatique ou calculé. Qui est-il vraiment ? De quelle nationalité est-il ? De quelles origines ? Même ça, il peut se l'inventer. Se réinventer une vie qui collerait mieux à ses besoins. Cette vie pourrait-être différente à chaque stratégie, chaque nouveau plan d'attaque. Il pourrait s'appeler : Youssouf, Christophe, Claude, Albert ou Wilfrid...

Il pourrait choisir son prénom, devenir quelqu'un d'autre. Pousser le vice jusqu'à changer d'identité. Il a choisit de s'appeler Valentin. Pourquoi ? Parce que Valentin ça plaît aux femmes. D'ailleurs pour plaire il a fait des choix : Il s'est acheté une belle voiture, imposante, clinquante, il prend l'air d'un rebelle-classe, il s'est fait refaire le nez (le sien était disproportionné, il ne l'assumait pas).

Il faut qu'il soit beau, qu'il impressionne par son physique, son statut professionnel, ses contacts, son porte-monnaie. Il doit attirer l'attention. Et puis, il doit roder son discours. La communication c'est important. Il écoute les autres pour se servir de quelques pistes. En réalité ce qu'ils disent ne l'intéresse pas. Adapter son discours à chaque situation, chaque interlocuteur, c'est important. D'ailleurs il se lancera peut-être dans la politique. L'environnement y est propice à ce genre de fonctionnement. Il s'y sentirait bien. Se caler sur le même canal de communication, chercher l'empathie. Créer un climat de confiance puis instaurer l'admiration dans la relation.

« Ah, se faire admirer, si je le disais tout haut, on me prendrait pour un mégalo. Mais n'en suis-je pas un ? Non, je suis juste plus intelligent que ces moutons qui se laissent berner. Que c'est con un mouton,c'est bien connu ! » .


© Droits d'auteur réservés Sandra Evêque (Sandra-Siloë Evek). Thème Voyages. Fourni par Blogger.