Que les artistes continuent de créer avec leurs armes que ce soit pour dessiner, écrire, jouer...
Je vais me remettre à écrire et vous êtes libres de me lire ou pas (d'apprécier ou pas, pour autant je ne changerai rien car cette liberté de dire est la mienne) .
Parce qu'également, toutes mes mentions "j'aime" sur mes différentes pages ou les lectures d emon blog ne correspondent pas forcément à un achat de mon roman, juste une démarche de soutien, peut être, qui correspond à une action conditionnée par les réseaux sociaux : le faire comme les autres mais que faisons nous au juste réellement au fond ?
En disant ceci je fais un grossier parallèle sur tout cet élan et ces pancartes affichées aujourd'hui. Il est nécessaire cet élan, ce réveil, ce soutien, cet apaisement. Elle est nécessaire cette union mais il faut aussi qu'elle soit applicable sur la durée et dans nos actions personnelles.
Ce serait beau que le DIRE soit suivi du FAIRE. Que l'ETRE remplace l'AVOIR. Je ne veux en rien être moralisatrice et je ne veux pas polémiquer.
Je suis juste là tapant sur mon clavier et en tant qu'auteure je voulais vous laisser un témoignage personnel.
J'avais mis en scène une pièce qui parlait entre autres choses de la liberté et dans la bouche de mes élèves résonnait ce poème "Liberté" de Paul Eluard. Aujourd'hui suite à ces évènements du 7 janvier et ceux qui ont suivi, je n'ai pas envie de polémiquer. J'ai été émue (encore) suite au magnifique hommage de Christiane Taubira pour l'enterrement de Tignous. J'en ai retenu ceci, que je trouve très juste : " Ces évènements, avouons le, ont pulvérisé cet assoupissement sur ces valeurs que nous croyions acquises depuis le siècle des Lumières et dont nous avons oublié qu'elles portaient l'exigence de la vigilance." Elle citait également Paul Eluard et son "Dit de la Force de l'Amour" et c'est cela que j'ai envie de partager avec vous :
Entre tous mes tourments entre la mort et moi
Entre mon désespoir et la raison de vivre
Il y a l'injustice et ce malheur des hommes
Que je ne peux admettre il y a ma colère
Il y a les maquis couleur de sang d'Espagne
Il y a les maquis couleur du ciel de Grèce
Le pain le sang le ciel et le droit à l'espoir
Pour tous les innocents qui haïssent le mal
La lumière toujours est tout près de s'éteindre
La vie toujours s'apprête à devenir fumier
Mais le printemps renaît qui n'en a pas fini
Un bourgeon sort du noir et la chaleur s'installe
Et la chaleur aura raison des égoïstes
Leurs sens atrophiés n'y résisteront pas
J'entends le feu parler en riant de tiédeur
J'entends un homme dire qu'il n'a pas souffert
Toi qui fus de ma chair la conscience sensible
Toi que j'aime à jamais toi qui m'as inventé
Tu ne supportais pas l'oppression ni l'injure
Tu chantais en rêvant le bonheur sur la terre
Tu rêvais d'être libre et je te continue.
Entre mon désespoir et la raison de vivre
Il y a l'injustice et ce malheur des hommes
Que je ne peux admettre il y a ma colère
Il y a les maquis couleur de sang d'Espagne
Il y a les maquis couleur du ciel de Grèce
Le pain le sang le ciel et le droit à l'espoir
Pour tous les innocents qui haïssent le mal
La lumière toujours est tout près de s'éteindre
La vie toujours s'apprête à devenir fumier
Mais le printemps renaît qui n'en a pas fini
Un bourgeon sort du noir et la chaleur s'installe
Et la chaleur aura raison des égoïstes
Leurs sens atrophiés n'y résisteront pas
J'entends le feu parler en riant de tiédeur
J'entends un homme dire qu'il n'a pas souffert
Toi qui fus de ma chair la conscience sensible
Toi que j'aime à jamais toi qui m'as inventé
Tu ne supportais pas l'oppression ni l'injure
Tu chantais en rêvant le bonheur sur la terre
Tu rêvais d'être libre et je te continue.
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